Le Crève-Cœur a été créé autour de son ancien pressoir par Raymonde Gampert en 1959 et repris en 1990 par Bénédict Gampert et Anne Vaucher. Pendant toutes ces années, ils ont mis l’accent de leur programmation sur l’humain, les trajectoires individuelles, les visions originales et décapantes du monde.

De petite dimension et grâce à l’ancienneté de ses murs, le Théâtre du Crève-Cœur favorise la promotion d’un patrimoine théâtral varié, souvent en création, et une intimité qui détermine le choix de ses programmations et offre un accueil convivial.

Si vous venez au Crève-Cœur, vous découvrirez l’expression théâtrale d’aujourd’hui et participerez à une pensée en mouvement. Vous côtoierez des acteurs, des auteurs et des metteurs en scène passionnés qui participent à l’ambiance stimulante de ce lieu unique!

Depuis la disparition en 2007 de Bénédict Gampert, et jusqu’en juin 2014, Anne Vaucher a poursuivi cette mission créatrice entourée par une équipe soudée, compétente et dynamique. Dès juillet 2014, Aline Gampert, troisième génération de la famille à la tête de ce théâtre, en reprend la direction.

 

L’équipe

Aline Gampert
Direction

Jean Murith
Présidence Association du Théâtre

Jean-Marc Carnicé
Présidence Association des Amis

Sandra K’Bourch
Administration et Comptabilité

Véronique Fouré
Assistance de direction et contact presse

Annik von Kaenel
Direction des Ateliers-Théâtre

Florian Cuellar
Technique

SO2DESIGN
Communication et graphisme

Microtxt
Rédaction

Loris von Siebenthal
Photographie

Yann&Co
Site internet

Pleez
Réseaux sociaux

Cinemargot, Philippe Chapel, Antoine Chapel
Vidéo

Julie Anthamatten
Billetterie

Romain Anthamatten
Assistance billetterie

Urim Sefaj
Bar

Bianca Rojas Villagomez
Accueil et entretien

 

Fondateurs

Raymonde Gampert  †
Fondatrice et animatrice du Petit Crève-Cœur (1959-1976)

Bénédict Gampert †
Fondateur du Crève-Cœur professionnel (1990) et directeur (1990-2007)

Anne Vaucher
Codirectrice (1990-2007), directrice du Crève-Cœur (2007-2014). Fondatrice, directrice et animatrice des Ateliers-Théâtre du Crève-Cœur enfants et adolescent (1990-2015).

Historique

Par Bénédict Gampert †

Le 21 février 1959, le Théâtre du Petit-Crève-Cœur donnait sa première représentation. Je suis intimement lié à cette aventure. Ma mère, Raymonde Gampert, l’a créé dans la maison familiale à Cologny.

Mère de quatre enfants, passionnée d’écriture et de mise en scène, elle se dit un jour qu’il serait bien pratique d’avoir un théâtre « sous la main ». C’est ainsi que l’ancien pressoir de la propriété, devenu cave à légumes, est transformé en théâtre. De 1959 à 1979, Cocteau, Tchekhov, Tardieu, Garcia Lorca, entre autres, et aussi des musiciens, des poètes et des écrivains (dont Louis Gaulis et Nicolas Bouvier), ainsi que la chanteuse Chilienne Violeta Parra ont hanté les murs de ce théâtre pas comme les autres, où l’accueil n’était pas un vain mot.

Devenu violoncelliste, puis comédien, j’ai joué régulièrement dans ce lieu magique de mon enfance, dont les activités ont cessé, peu de temps après le décès de ma mère, pendant une dizaine d’années.

En 1990, je redonne vie au Théâtre du Crève-Cœur, avec ma femme Anne Vaucher, comédienne et metteur en scène.

Le Théâtre du Crève-Cœur, étant de petite dimension (environ 60 à 80 places), est appelé à travailler avec des moyens matériels simples, ce qui encourage à faire appel essentiellement au pouvoir exceptionnel d’évocation et à la présence de l’acteur lui-même. En outre, le lieu, grâce à sa situation géographique et à l’ancienneté de ses murs, favorise un caractère d’intimité qui préside au choix de ses programmations et à un certain esprit de convivialité et d’accueil. Il se prête particulièrement à tout ce qui est création, à toute œuvre naissante ou artiste naissant, dont la fragilité gagne à bénéficier de ce plateau privilégié où l’on joue comme sur les paumes de deux mains ouvertes et attentives.

En guide de conclusion, je tiens à dire qu’à travers mon théâtre – plutôt que d’y faire défiler des manifestations sans liens entre elles – j’essaye de suivre un fil conducteur, un fil précis de pensée, et de m’en tenir à un certain ensemble de conceptions sur l’expression théâtrale, comprenant d’ailleurs le fait qu’elles puissent évoluer.