Figaroh !

d'après Mozart et Beaumarchais
8.5 – 20.5.18

Pièce de Beaumarchais ou opéra de Mozart ? Pour en découdre, deux duos de comédiens et chanteurs se disputent l’interprétation des Noces de Figaro. Un brillant exercice de style.

> Lire Tribune de Genève « Une jubilatoire joute oratoire » du 12.05.18 > ici

> Ecouter l’émission RTS-Vertigo du 7.05.18 – invitée : Leana Durney  > ici

Spectacles complets pour les réservations en ligne, mais il est encore possible de s’inscrire en liste d’attente au 022 786 86 00

 

De la pièce de Beaumarchais, écrite en 1778 et intitulée La folle journée ou Le mariage de Figaro, Mozart et son librettiste Lorenzo Da Ponte avaient tiré Les noces de Figaro. Près de deux cents cinquante ans plus tard, les troupes du Comiqu’opéra et de Sugar Cane s’unissent, non pas pour donner une suite à l’opéra, mais pour faire éclater l’énergie et la folie de ces deux pièces.

Dans ce Figaroh !, ils sont deux chanteurs lyriques, deux comédiens et un pianiste à endosser sept rôles (Figaro, Suzanne, Almaviva, Chérubin et quelques autres), chacun défendant, le temps d’une folle journée, les vertus de son art, chacun se moquant des codes de l’autre.

En remontant à la polémique ancestrale, est-on plutôt opéra ou théâtre ? Prima la musica, poi le parole ? Difficile de prendre parti tant cette pièce aux allures d’opéra-théâtre brouille les pistes avec virtuosité (tendez l’oreille aux gimmicks publicitaires dans la partition de Mozart) et modernité (on attend quelques guest stars inattendues…). C’est unique, mémorable et constitue au final un melting-pot assez génial.

Une confrontation hilarante entre chanteurs lyriques et comédiens

Durée du spectacle : 1h25

Co-production Cie Comiqu'opéra et Cie Sugar Cane

Mise en scène Frédéric Mairy

Jeu et conception Davide Autieri, Leana Durney, Mathias Glayre, Carine Martin

Piano Lucas Buclin et Guy-François Leuenberger (en alternance)

Lumières Faustine de Montmollin

Espace visuel et sonore Jean-Marie Liengme