Mais qui était ce pianiste de génie que tout le monde connaît désormais sous son sobriquet de Beethov’ ? Ce compositeur qui a donné son nom à un chien hollywoodien, a habillé les plus grands films de l’histoire (Orange Mécanique de Kubrick, Soleil vert de Fleischer ou Une femme mariée de Godard) et se retrouve au fronton du Conservatoire de musique de Genève, là même où Confiture, la cie qui étale la culture ! avait inauguré la grande salle, en 2021, avec un concert hommage au dit personnage ?

Dévoilant puissance créatrice et jeunesse intense, amour éconduit et handicaps physiques, le spectacle dévoile un Ludwig van B étonnant, explosif et amoureux. La violoniste Marianne Puzin et la pianiste Oriane Joubert déroulent sonates et arrangements inattendus de quelques incontournables, quand Philippe Cohen, joueur et jubilateur en diable, incarne un journaliste tâtonnant tâchant de revisiter le parcours du maître avec un fond iconographique pour mieux s’immerger dans la psyché d’un génie indompté.

Spectacle total adapté à l’écrin du Crève-Cœur, La bonne soupe est un concentré de liberté et de générosité, une mini symphonie convoquant musique (virtuose), projections (historiques) et une bonne dose d’humour (comique).

« Seuls les cœurs purs font de la bonne soupe »
Ludwig van Beethoven