Dans cette comédie grinçante et violemment clairvoyante, Woody Allen s’attaque à la complexité des rapports humains et nous offre un déballage de vies privées. Un Festen new-yorkais.
Comédie | Création
Dans cette comédie grinçante et violemment clairvoyante, Woody Allen s’attaque à la complexité des rapports humains et nous offre un déballage de vies privées. Un Festen new-yorkais.
Avec Central Park West, Woody Allen débusque ses contemporains à travers des dialogues désopilants et des situations aussi absurdes que cauchemardesques. À dire vrai, le génie lunetteux et pince-sans-rire, maître incontesté de l’aphorisme et de la phrase assassine, semble le dépositaire des états d’âmes de la bourgeoisie new-yorkaise.
Ici, on se retrouve dans l’appartement des Riggs. Phyllis, brillante psychanalyste, vient de se faire plaquer par son mari et découvre par la même occasion qu’il entretient une liaison depuis plusieurs années avec sa meilleure amie Carol. L’arrivée de celle-ci va être l’occasion d’un violent règlement de comptes qui va se compliquer par un déballage conjugal sordide quand les deux maris vont pointer le bout de leur nez.
C’est un vaudeville à la trame antédiluvienne, construit autour de toutes les obsessions de l’auteur : sexe, relations de couple et petites névroses ordinaires de la vie à deux, où intimité et infidélité font rarement bon ménage. Attention, le miroir est troublant. Et le rire tranchant.
De ce canevas vieux comme le monde, Woody Allen crée du vif, de l’inattendu. Le Figaro
Du mardi au samedi à 20h – Dimanche à 18h – Relâche lundi
Durée : 1h20
> Ecouter l’interview du metteur en scène Didier Carrier – Radio Vostok > ici
> Lire l’article – Blog La Pépinière > ici
Traduction française Jean-Pierre Richard et Benoît Lavigne
Mise en scène Didier Carrier
Avec Isabelle Bosson, Nathalie Boulin, Léa Déchamboux, Juan Crespillo, Didier Carrier
Lumières Jean-Michel Carrat
Scénographie Mathias Brügger
Costumes Giulia Muñiz
Coiffure et maquillage Katrine Zingg